الرئيسية
من طرف hamzaoui abdeladim الخميس 25 مارس 2010 - 12:34[b][left]
LE SAHARA MAROCAIN
Notre devise : DIEU – PATRIE - ROI
LA MOBILISATION DU PEUPLE MAROCAIN ET DE SON ROI
Nous sommes convaincus, nous patriotes marocains, du triomphe final de la cause de l’Unité territoriale du Maroc.
Maintenant la victoire est acquise. Mais elle est l’objet d’incessantes attaques et menaces, ce qui implique la nécessité de la défendre, de la sauvegarder et de la consolider, à tout jamais.
Ce qui explique la parution de ce qui suit dont j’ai la conviction de le mettre à la disposition du public.
C’est le fruit fait d’un choix de documents, interview accordées à des journaux étrangers, extraits de discours publics ou de rapports. Ces documents qui portent sur les années 1976-77-78-79, traitent les divers aspects de la question saharienne et sont classés par ordre chronologique. Ils montrent l’effort gigantesque qu’à dû déployer le Maroc, ROI et PEUPLE pour faire face aux attaques des ennemis de son unité et de la vanité de leurs desseins et tentatives.
Puisse ce document apporter sa contribution à éclairer ceux qui doutent encore de la justesse de la cause Nationale, d’Unité Territoriale du MAROC.
« Rappelons –nous ! Le chef de l’Etat algérien a reçu (c’était un dimanche) le chef de l’Etat libyen à Hassi Messaoud. Les observateurs soulignent le caractère militaire de cette rencontre, la deuxième en quinze jours, qui aurait apporté une aide de deux cent millions de dollars à l’Algérie pour acheter des armes; on sait en outre que les deux Chefs d’Etat s’engagent à « consolider toute menace contre l’une des deux révolutions comme une menace contre sa propre révolution ».
La solidarité réciproque pour défendre les acquis progressiste entre pays Arabes et Africains est juste. Nous la comprenons et nous la partageons, ayant toujours préconisé que partout se renforce la collaboration pour atteindre de nouvelles victoires progressistes.
En l’occurrence, si l’accord entre l’Algérie et la Lybie est réellement destiné à sauvegarder et consolider les acquis progressistes et la lutte contre l’impérialiste de ces deux pays, s’il ne vise que des objectifs légitimes et s’il n’est pas dirigé contre autre pays ou un autre peuple qui participent au mouvement de libération Nationale, nous ne pouvons que l’approuver.
Mais nous ne savons pas ce qu’il en est avec exactitude.
Et il ne faudrait pas qu’en fait de la solidarité, cet accord soit une coalition contre d’autres pays ou d’autres peuples de la région. Il ne faudrait pas qu’il menace les acquis des lutes politiques des autres peuples ou qu’il tente d’affaiblir leur potentiel d’édification nationale.
Car si la déclaration algéro-libyenne était dirigée contre le Maroc, si elle visait à briser son processus de réunification, à enrayer le développement politique et économique de sa Nation, et à combattre son peuple dans ses aspirations les plus élevées, les plus légitimes et les plus intangibles, elle ouvrirait la porte à une très dangereuse aventure.
Tout accord conclu contre le Maroc ne peut qu’attiser la tension au Maghreb et à transformer cette région du monde qui n’a jamais jusqu’ici, connu que des guerres anti-coloniales, en un point chaud du globe où s’affronteraient des peuples ou des mouvements qui doivent-être objectivement souda ires. Cela répéterait des cruelles aventures sous continent asiatique ou du Moyen Orient pour le profit de l’impérialisme mondial.
L’opinion publique Mondial s’intéresse à la situation dans notre région. Les forces progressistes se doivent de contribuer à la préservation de la paix qui est menacée. On ne peut en effet, concevoir que des forces progressistes puissent apporter leur soutien à une telle aventure, quand on sait quelle victoire populaire est la réunification du MAROC et quels progrès s’engage dans différents domaines notre vie politique, quelle importance revêt la sauvegarde de la paix dans cette région du Monde et quel recul serait une lutte fratricide pour l’ensemble des forces de libération nationale dans le monde. »
LE MAGHREB A BESOIN DE PAIX, NON DE GUERRE
Le Maghreb, vit une crise sans précédent dans son histoire récente.
A l’étranger, on impute cette crise à la revendication marocaine de son Sahara Occidentale. Rien n’est plus faux. Le Maroc réclame inlassablement son sud depuis la conquête de son indépendance Nationale, il y a une vingtaine d’années. Jamais ses luttes et démarches n’assombrirent ses relations avec ses frères et voisins jusqu’au jour où le pouvoir algérien décida de s’opposer par tous les moyens, y compris les armes, au rétablissement de l’unité territoriale du Maroc. On en sait les raisons.
Compte tenu des énormes préparatifs de guerre de l’Algérie. Cela ne présenterait pour lui aucun intérêt. Son calme, sa sérénité, sont les meilleures preuves.
Mais les dirigeants algériens peuvent mettre le feu aux poudres, s’acharnant à vouloir remettre en cause la solution qui a mis fin au problème saharien solution juste, pacifique, intervenue par voie de négociations entre les parties consternées ( Maroc, l’Espagne et la Mauritanie) et entérinée par l’ Assemblée Générale de l’ONU. Leur but est instaurer coût que coûte un Eta fantoche à leur dévotion.
Nous pouvons affirmer avec certitude, sur la base de données précises, que si – ce que nous ne voulons pas - les deux pays croisaient les armes, les dirigeants algériens perdaient à tout jamais leur illusion. Car le peuple Marocain derrière son Roi (que Dieu le glorifie !) se lèverait comme un seul homme pour défendre leur intégrité territoriale, leur patrie et leur honneur national, appuyant une armée bien outillée entraînée et animée d’un esprit de courage et de sacrifice élevé.
Mais les deux peuples perdaient beaucoup. Leurs fils tomberaient par milliers. Leurs biens matériels, dont ils ont besoin pressant pour leur développement, seraient engloutis dans le gouffre de la guerre. L’œuvre d’édification nationale serait compromisse tant en Algérie qu’au Maroc, au seul profit des exploiteurs locaux, des monopôles étrangers, de la réaction intérieure et extérieure. Le monde connaîtrait un nouveau point chaud, quoi ne pourrait que desservir la cause de libération des peules Arabes et africains et nuire à la détente internationale et la paix mondiale.
La guerre serait terrible pour tous. En aucun cas, elle ne permettrait aux dirigeants algériens de triompher.
Hier, ceux-ci sont arrivés à conduire un certain nombre de forces démocratiques travers le monde à opter pour l’état fantoche, par voix d’autodétermination, ne pouvait s’appliquer à une infime partie d’un peuple, pour briser l’unité d’une Nation et d’un pays. Ces forces sont à même de constater maintenant qu’elles ont été leurrées par le mensonge, qu’elles ont eu tort de céder aux pressions, aux menaces et au chantage. En définitive, elles ont porté atteinte à leurs propres intérêts et leur prestige !
Boumedienne récidive : il s’efforce d’entraîner les mêmes forces dans son sillage, en prétendant que sa « Révolution est directement menacée ». Nous leurs disons : attention ! Prenez garde. Il ne s »’agit pas d’une mince affaire, qui se traite à la légère. Il s’agit de la Paix et de la Guerre !
Encore une fois, le Maroc ne menace aucunement les choix politiques algériens. Et si d’aucuns n’en sont pas persuadés, il est prêt à leur donner de nouvelles assurances.
POUR UN PACT DE NON-AGRESSIVITE ENTRE
LE MAROC ET L’ALGERIE
D’Algérie nous parviennent des nouvelles alarmantes qui ne sont plus de simples déclarations, mais des actes gouvernementaux lourds de conséquences.
Le budget de guerre de l’Algérie vient d’être augmenté de 20% et dépasse maintenant les 340 millions de dollars. L’Algérie a obtenu de la Lybie un prêt de 200 millions de dollars pour acheter des armes ; elle en a également demandé à l’Egypte.
Cet armement à outrance est notoirement injustifié.
D’après tous les observateurs étrangers, l’Algérie, même avant l’escalade de la surenchère, avait un potentiel militaire estimé au double du potentiel marocain. Son budget militaire dépasser, avant la récente augmentation, de 1000millions de dollars le budget du Maroc. L’ « l’équilibre pour reprendre le mot d’Alger, est toujours en faveur de l’armée algérienne.
En outre, personne, au Maroc, quelles que soit les tendances politiques, ne veut attaquer l’Algérie. Bien au contraire, toutes les forces patriotiques respectent scrupuleusement les acquis positifs du mouvement de libération algérien et n’aspirent qu’à développer la coopération entre nos deux pays voisins. Les milieux officiels, loin de suivre l’exemple d’Alger, se garde de commenter les agissements anti-marocains, d’ameuter la population, de prendre des mesures militaires ou policières analogues, d’entrainer des pays tiers dans une coalition anti-algérienne ; des gestes sont faits pour faire prévaloir le bon sens de la paix.
Alger le sait. Mais, malgré cela, elle prépare à cor et à cri l’agression contre le Maroc.
Aucun homme politique dans le monde ne peut espérer que le Maroc demeurera indéfiniment les bras croisés devant cette escalade verbale, politique et militaire. Si Alger accroît effectivement son potentiel de guerre en indiquant explicitement que le Maroc est la cible, le Maroc se verra contrains de faire de même et nous nous trouverons engagés dans une cours aux armements. Cet enchaînement risque fort de déboucher sur une conflagration armée avec tout cela implique, pour le Maghreb et pour l’ensemble des relations internationales.
La grande œuvre de détente internationale à laquelle se sont consacrés avec autant de mérite les pays socialistes, le mouvement de libération et le mouvement ouvrier international se trouverait sérieusement compromise.
Des progrès considérables ont été fait dans cette voix, particulièrement par les accords conclus entre l’Union Soviétique et les Etats-Unis qui jouent tous deux un rôle important en matière d’armement à travers le monde. Ils peuvent influer favorablement sur le cours des événements en refusant de se prêter aux armements agressifs.
Le peuple marocain est pacifique. Il aspire à prendre la voie saine et sage de la coopération et de la fraternité avec l’Algérie. Nous ne doutons pas que cette aspiration est également celle du peuple algérien qu’on tente d’enivrer actuellement par la propagande de guerre.
Ces sentiments nobles ont essentiels. Ils doivent prévaloir aux discussions en vue d’une détente et d’une coopération équitable entre le Maroc et l’Algérie, sans pression ni menace, dans le respect des indépendances et souverainetés respectives.
Ils doivent conduire à la signature d’un pacte de non agression entre le Maroc et l’Algérie, conformément aux intérêts des peules et des états dans la région et dans le monde.
La meilleure aide que pourraient apporter au Maroc et à l’Algérie les pays frères et amis serait de favoriser ce pacte et de rein faire qui puissent en compromettre la conclusion.
L’ENTREE DES TROUPES MAROCAINES A DAHKLA
TRIOMPHE DE LA SOUVERAINETE ET DE LA PAIX
Les troupes marocaines ont fait, le 8 janvier de cette même année, leur entrée triomphale dans DAKHLA – naguère Villa Cisneros – poursuivant l’unification du territoire national.
Cette libération s’effectue pacifiquement, conformément aux termes de l’accord de m
Madrid, entériné par l’assemblée Générale de l’ONU.
Le départ de l’armée de l’occupation et de la réunification ont marqués par des manifestations d’enthousiasme de la population qui se trouve enfin au sein de la mère-patrie marocaine.
La récupération de Dakhla est très importante sur le plan national. C’est un port naturel abrité dans une anse de quarante kilomètres de profondeur. Il comprend trois jetées, la plus grande ayant 450 m pouvant recevoir des bateaux jaugeant moins de 6000 tonnes. Son aménagement est aisé et servira utilement le développement de cette région. Il importe en particulier de pouvoir dès maintenant l’essor de l’industrie de la pêche : jusqu’ici 125 tonnes seulement de poissons étaient débarquées à Dakhla, alors que la zone est très poissonneuse, les bancs de poissons se déplaçant progressivement vers le sud de notre côte Atlantique.
Sur le plan international, la libération de d
Dakhla revêt une grande signification.
L’étape de plus de 500 km que viennent de franchir les blindés des Forces Armées Royales et l’enthousiasme de l’accueil de la population font pièce aux rodomontades et aux bobards d’Alger.
Le déroulement sans heurt ni retard de l’accord de Madrid confirme qu’il était la solution juste, réaliste conforme à la situation réelle et aux aspirations de la population de nos provinces sahariennes. La date limite du 28 février est considérablement avancée, puisque les troupes coloniales doivent évacuer définitivement le territoire cette semaine.
Ces deux éléments concrets, mieux qu’aucune déclaration, doivent inciter les dirigeants d’Alger et leurs marionnettes à abandonner leurs œillères et enfin que l’ »affaire du Sahara « est aujourd’hui définitivement classée et que notre souveraineté est désormais irréversible.
LE SAHARA MAROCAIN
Notre devise : DIEU – PATRIE - ROI
LA MOBILISATION DU PEUPLE MAROCAIN ET DE SON ROI
Nous sommes convaincus, nous patriotes marocains, du triomphe final de la cause de l’Unité territoriale du Maroc.
Maintenant la victoire est acquise. Mais elle est l’objet d’incessantes attaques et menaces, ce qui implique la nécessité de la défendre, de la sauvegarder et de la consolider, à tout jamais.
Ce qui explique la parution de ce qui suit dont j’ai la conviction de le mettre à la disposition du public.
C’est le fruit fait d’un choix de documents, interview accordées à des journaux étrangers, extraits de discours publics ou de rapports. Ces documents qui portent sur les années 1976-77-78-79, traitent les divers aspects de la question saharienne et sont classés par ordre chronologique. Ils montrent l’effort gigantesque qu’à dû déployer le Maroc, ROI et PEUPLE pour faire face aux attaques des ennemis de son unité et de la vanité de leurs desseins et tentatives.
Puisse ce document apporter sa contribution à éclairer ceux qui doutent encore de la justesse de la cause Nationale, d’Unité Territoriale du MAROC.
« Rappelons –nous ! Le chef de l’Etat algérien a reçu (c’était un dimanche) le chef de l’Etat libyen à Hassi Messaoud. Les observateurs soulignent le caractère militaire de cette rencontre, la deuxième en quinze jours, qui aurait apporté une aide de deux cent millions de dollars à l’Algérie pour acheter des armes; on sait en outre que les deux Chefs d’Etat s’engagent à « consolider toute menace contre l’une des deux révolutions comme une menace contre sa propre révolution ».
La solidarité réciproque pour défendre les acquis progressiste entre pays Arabes et Africains est juste. Nous la comprenons et nous la partageons, ayant toujours préconisé que partout se renforce la collaboration pour atteindre de nouvelles victoires progressistes.
En l’occurrence, si l’accord entre l’Algérie et la Lybie est réellement destiné à sauvegarder et consolider les acquis progressistes et la lutte contre l’impérialiste de ces deux pays, s’il ne vise que des objectifs légitimes et s’il n’est pas dirigé contre autre pays ou un autre peuple qui participent au mouvement de libération Nationale, nous ne pouvons que l’approuver.
Mais nous ne savons pas ce qu’il en est avec exactitude.
Et il ne faudrait pas qu’en fait de la solidarité, cet accord soit une coalition contre d’autres pays ou d’autres peuples de la région. Il ne faudrait pas qu’il menace les acquis des lutes politiques des autres peuples ou qu’il tente d’affaiblir leur potentiel d’édification nationale.
Car si la déclaration algéro-libyenne était dirigée contre le Maroc, si elle visait à briser son processus de réunification, à enrayer le développement politique et économique de sa Nation, et à combattre son peuple dans ses aspirations les plus élevées, les plus légitimes et les plus intangibles, elle ouvrirait la porte à une très dangereuse aventure.
Tout accord conclu contre le Maroc ne peut qu’attiser la tension au Maghreb et à transformer cette région du monde qui n’a jamais jusqu’ici, connu que des guerres anti-coloniales, en un point chaud du globe où s’affronteraient des peuples ou des mouvements qui doivent-être objectivement souda ires. Cela répéterait des cruelles aventures sous continent asiatique ou du Moyen Orient pour le profit de l’impérialisme mondial.
L’opinion publique Mondial s’intéresse à la situation dans notre région. Les forces progressistes se doivent de contribuer à la préservation de la paix qui est menacée. On ne peut en effet, concevoir que des forces progressistes puissent apporter leur soutien à une telle aventure, quand on sait quelle victoire populaire est la réunification du MAROC et quels progrès s’engage dans différents domaines notre vie politique, quelle importance revêt la sauvegarde de la paix dans cette région du Monde et quel recul serait une lutte fratricide pour l’ensemble des forces de libération nationale dans le monde. »
LE MAGHREB A BESOIN DE PAIX, NON DE GUERRE
Le Maghreb, vit une crise sans précédent dans son histoire récente.
A l’étranger, on impute cette crise à la revendication marocaine de son Sahara Occidentale. Rien n’est plus faux. Le Maroc réclame inlassablement son sud depuis la conquête de son indépendance Nationale, il y a une vingtaine d’années. Jamais ses luttes et démarches n’assombrirent ses relations avec ses frères et voisins jusqu’au jour où le pouvoir algérien décida de s’opposer par tous les moyens, y compris les armes, au rétablissement de l’unité territoriale du Maroc. On en sait les raisons.
Compte tenu des énormes préparatifs de guerre de l’Algérie. Cela ne présenterait pour lui aucun intérêt. Son calme, sa sérénité, sont les meilleures preuves.
Mais les dirigeants algériens peuvent mettre le feu aux poudres, s’acharnant à vouloir remettre en cause la solution qui a mis fin au problème saharien solution juste, pacifique, intervenue par voie de négociations entre les parties consternées ( Maroc, l’Espagne et la Mauritanie) et entérinée par l’ Assemblée Générale de l’ONU. Leur but est instaurer coût que coûte un Eta fantoche à leur dévotion.
Nous pouvons affirmer avec certitude, sur la base de données précises, que si – ce que nous ne voulons pas - les deux pays croisaient les armes, les dirigeants algériens perdaient à tout jamais leur illusion. Car le peuple Marocain derrière son Roi (que Dieu le glorifie !) se lèverait comme un seul homme pour défendre leur intégrité territoriale, leur patrie et leur honneur national, appuyant une armée bien outillée entraînée et animée d’un esprit de courage et de sacrifice élevé.
Mais les deux peuples perdaient beaucoup. Leurs fils tomberaient par milliers. Leurs biens matériels, dont ils ont besoin pressant pour leur développement, seraient engloutis dans le gouffre de la guerre. L’œuvre d’édification nationale serait compromisse tant en Algérie qu’au Maroc, au seul profit des exploiteurs locaux, des monopôles étrangers, de la réaction intérieure et extérieure. Le monde connaîtrait un nouveau point chaud, quoi ne pourrait que desservir la cause de libération des peules Arabes et africains et nuire à la détente internationale et la paix mondiale.
La guerre serait terrible pour tous. En aucun cas, elle ne permettrait aux dirigeants algériens de triompher.
Hier, ceux-ci sont arrivés à conduire un certain nombre de forces démocratiques travers le monde à opter pour l’état fantoche, par voix d’autodétermination, ne pouvait s’appliquer à une infime partie d’un peuple, pour briser l’unité d’une Nation et d’un pays. Ces forces sont à même de constater maintenant qu’elles ont été leurrées par le mensonge, qu’elles ont eu tort de céder aux pressions, aux menaces et au chantage. En définitive, elles ont porté atteinte à leurs propres intérêts et leur prestige !
Boumedienne récidive : il s’efforce d’entraîner les mêmes forces dans son sillage, en prétendant que sa « Révolution est directement menacée ». Nous leurs disons : attention ! Prenez garde. Il ne s »’agit pas d’une mince affaire, qui se traite à la légère. Il s’agit de la Paix et de la Guerre !
Encore une fois, le Maroc ne menace aucunement les choix politiques algériens. Et si d’aucuns n’en sont pas persuadés, il est prêt à leur donner de nouvelles assurances.
POUR UN PACT DE NON-AGRESSIVITE ENTRE
LE MAROC ET L’ALGERIE
D’Algérie nous parviennent des nouvelles alarmantes qui ne sont plus de simples déclarations, mais des actes gouvernementaux lourds de conséquences.
Le budget de guerre de l’Algérie vient d’être augmenté de 20% et dépasse maintenant les 340 millions de dollars. L’Algérie a obtenu de la Lybie un prêt de 200 millions de dollars pour acheter des armes ; elle en a également demandé à l’Egypte.
Cet armement à outrance est notoirement injustifié.
D’après tous les observateurs étrangers, l’Algérie, même avant l’escalade de la surenchère, avait un potentiel militaire estimé au double du potentiel marocain. Son budget militaire dépasser, avant la récente augmentation, de 1000millions de dollars le budget du Maroc. L’ « l’équilibre pour reprendre le mot d’Alger, est toujours en faveur de l’armée algérienne.
En outre, personne, au Maroc, quelles que soit les tendances politiques, ne veut attaquer l’Algérie. Bien au contraire, toutes les forces patriotiques respectent scrupuleusement les acquis positifs du mouvement de libération algérien et n’aspirent qu’à développer la coopération entre nos deux pays voisins. Les milieux officiels, loin de suivre l’exemple d’Alger, se garde de commenter les agissements anti-marocains, d’ameuter la population, de prendre des mesures militaires ou policières analogues, d’entrainer des pays tiers dans une coalition anti-algérienne ; des gestes sont faits pour faire prévaloir le bon sens de la paix.
Alger le sait. Mais, malgré cela, elle prépare à cor et à cri l’agression contre le Maroc.
Aucun homme politique dans le monde ne peut espérer que le Maroc demeurera indéfiniment les bras croisés devant cette escalade verbale, politique et militaire. Si Alger accroît effectivement son potentiel de guerre en indiquant explicitement que le Maroc est la cible, le Maroc se verra contrains de faire de même et nous nous trouverons engagés dans une cours aux armements. Cet enchaînement risque fort de déboucher sur une conflagration armée avec tout cela implique, pour le Maghreb et pour l’ensemble des relations internationales.
La grande œuvre de détente internationale à laquelle se sont consacrés avec autant de mérite les pays socialistes, le mouvement de libération et le mouvement ouvrier international se trouverait sérieusement compromise.
Des progrès considérables ont été fait dans cette voix, particulièrement par les accords conclus entre l’Union Soviétique et les Etats-Unis qui jouent tous deux un rôle important en matière d’armement à travers le monde. Ils peuvent influer favorablement sur le cours des événements en refusant de se prêter aux armements agressifs.
Le peuple marocain est pacifique. Il aspire à prendre la voie saine et sage de la coopération et de la fraternité avec l’Algérie. Nous ne doutons pas que cette aspiration est également celle du peuple algérien qu’on tente d’enivrer actuellement par la propagande de guerre.
Ces sentiments nobles ont essentiels. Ils doivent prévaloir aux discussions en vue d’une détente et d’une coopération équitable entre le Maroc et l’Algérie, sans pression ni menace, dans le respect des indépendances et souverainetés respectives.
Ils doivent conduire à la signature d’un pacte de non agression entre le Maroc et l’Algérie, conformément aux intérêts des peules et des états dans la région et dans le monde.
La meilleure aide que pourraient apporter au Maroc et à l’Algérie les pays frères et amis serait de favoriser ce pacte et de rein faire qui puissent en compromettre la conclusion.
L’ENTREE DES TROUPES MAROCAINES A DAHKLA
TRIOMPHE DE LA SOUVERAINETE ET DE LA PAIX
Les troupes marocaines ont fait, le 8 janvier de cette même année, leur entrée triomphale dans DAKHLA – naguère Villa Cisneros – poursuivant l’unification du territoire national.
Cette libération s’effectue pacifiquement, conformément aux termes de l’accord de m
Madrid, entériné par l’assemblée Générale de l’ONU.
Le départ de l’armée de l’occupation et de la réunification ont marqués par des manifestations d’enthousiasme de la population qui se trouve enfin au sein de la mère-patrie marocaine.
La récupération de Dakhla est très importante sur le plan national. C’est un port naturel abrité dans une anse de quarante kilomètres de profondeur. Il comprend trois jetées, la plus grande ayant 450 m pouvant recevoir des bateaux jaugeant moins de 6000 tonnes. Son aménagement est aisé et servira utilement le développement de cette région. Il importe en particulier de pouvoir dès maintenant l’essor de l’industrie de la pêche : jusqu’ici 125 tonnes seulement de poissons étaient débarquées à Dakhla, alors que la zone est très poissonneuse, les bancs de poissons se déplaçant progressivement vers le sud de notre côte Atlantique.
Sur le plan international, la libération de d
Dakhla revêt une grande signification.
L’étape de plus de 500 km que viennent de franchir les blindés des Forces Armées Royales et l’enthousiasme de l’accueil de la population font pièce aux rodomontades et aux bobards d’Alger.
Le déroulement sans heurt ni retard de l’accord de Madrid confirme qu’il était la solution juste, réaliste conforme à la situation réelle et aux aspirations de la population de nos provinces sahariennes. La date limite du 28 février est considérablement avancée, puisque les troupes coloniales doivent évacuer définitivement le territoire cette semaine.
Ces deux éléments concrets, mieux qu’aucune déclaration, doivent inciter les dirigeants d’Alger et leurs marionnettes à abandonner leurs œillères et enfin que l’ »affaire du Sahara « est aujourd’hui définitivement classée et que notre souveraineté est désormais irréversible.