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    LA CAISSE DES RETRAITES (CMR) NOUS ABONDONNE AVANT L'EXPLOSION!!!????

    hamzaoui abdeladim
    hamzaoui abdeladim


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    LA CAISSE DES RETRAITES (CMR) NOUS ABONDONNE AVANT L'EXPLOSION!!!???? Empty LA CAISSE DES RETRAITES (CMR) NOUS ABONDONNE AVANT L'EXPLOSION!!!????

    مُساهمة من طرف hamzaoui abdeladim الخميس 25 مارس 2010 - 12:47

    Des caisses au bord de l’explosion

    Le rapport du cabinet Actuariat

    Le risque, un mauvais paramétrage


    C’est l’urgence pour les caisses de retraites. Le rapport du cabinet d’Actuariat, chargé de présenter des scénarii de réforme, tire une nouvelle une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur une situation qui n’a que trop duré. Ce document dont l’économiste livre en exclusivité les détails, parle de « cotisation » et de prestations qui ne sont tout simplement pas en rapport et ne peuvent durablement le demeurer »

    En claire le mauvais « paramétrage, qui a fonctionné sur une population en très forte croissance, a masqué le problème dans les années passées et va le faire littéralement exploser dans les années qui viennent ». Non seulement les régimes se caractérisent par une diversité de cadres institutionnels, mais ils sont également généreux et ont des taux de rendement implicites difficilement soutenables sur le long terme. A la CNSS et la CMR, les taux de remplacement sont levés par rapport au niveau de cotisations prélevées. Le RCAR accorde lui, des avantages supplémentaires tels que la validation gratuite des services restant à effectuer. Autre bizarrerie du système, l’application d’une période de stage de 3240 jours à la CNSS. Une mesure en déphasage avec la réalité du marché de ces « anomalies », le système actuel se caractérise par la faible coordination entre les régimes, la multiplicité des mécanismes de fonctionnement et l’absence d’une autorité de contrôle.

    Actuariat parle de « régimes de retraite qui partagent une situation difficile et un avenir compromis si une réforme d’ampleur n’est pas rapidement entreprise ». Seule la CIMR semble tirer son épingle du sujet. Les réformes qui seront engagées auront certainement un coût. Dans le cas de la CMR, la réduction du taux d’annuité à 1,5%, une mesure lourde de conséquences pour les retraités dont il ferait baisser le taux de remplacement à 50%, ne résoudrait que très partiellement le problème.. IL ne reculerait la date d’épuisement des réserves que de 2 ans et ne réduirait le taux de cotisation d’équilibre en 2060 que de 39 à 29%. Dans tous les cas, le cabinet d’expert qui doit rendre sa copie d’ici quelques semaines a travaillé sur trois scénarios de réforme. Le premier prévoit le maintien du système actuel avec l’introduction de réformes paramétriques. Ce qui permettrait de reporter les déficits de quelques années sans résoudre pour autant le problème de la pérennité e deuxième prévoit une organisation dualiste avec une intégration de la CMR et du RCAR dans un pôle public et de la CNSS et de CIMR dans le privé. Le troisième scénario consiste en la mise en place d’un système de retraite intégré pour l’ensemble des travailleurs et donc d’un régime unique.





    CMR : Le premier déficit dès 2012

    . Les réserves s’épuiseront à partir de 2019

    . Le recul de l’âge de la retraite se soldera par un décalage des départs





    C’est un dossier sensible que les gouvernements craignent d’ouvrir mais la réforme des retraites est urgente. Si certaines caisses disposent de quelques marges de manœuvre, d’autres verront les premiers déficits actuariels apparaître dès es deux prochaines années. La CMR, qui couvre les fonctionnaires, est en mauvaise posture. Si rien n’est fait, les déficits actuariels apparaîtront dès 2012. Le manque à gagner atteindra 64 milliards de dirhams en 2060 et les réserves s’épuiseront dès 2019 sous l’effet des déficits annuels. Les études effectuées en interne l’ont prédit et ceux du cabinet chargé de proposer des pistes de réformes l’ont confirmé.

    La CMR connaît aussi une dégradation de son rapport démographique, lequel est de 3 actifs pour un retraité. La fonction publique a en effet réduit ses recrutements. Ces derniers tournent en moyenne autour de 12000 personnes depuis 1983. Un effectif qui remplace à peine les départ à la retraite.

    Aujourd’hui la caisse se retrouve dans une situation » précaire » et nécessite un traitement rapide. pour l’heure, les simulations réalisées par le cabinet Actuariat, chargé de proposer des scénarios de réformes, ont permis de mesurer l’impact des modifications des différents paramètres : taux de cotisation, taux d’annuité et âge de départ à la retraite. Pour ce cabinet, une réforme paramétrique efficace passe par l’ajustement des ces trois paramètres. Il propose aussi de le faire accompagner par « une modification de la base de calcul des pensions, dont l’impact est sensible. Ce qui permettrait de ne pas faire supporter l’effort par les seuls actifs ».

    Ainsi l’augmentation du taux de cotisation à 40% ou la base du taux d’annuité à 1,5% entraine, selon les simulations réalisées par l’Actuariat, une réduction des déficits pouvant aller jusqu’au deux tiers. A elle seule, la hausse à 40% du taux de cotisation permet de repousser le premier déficit à 219 et la date d’épuisement des réserves à 2028. Ce changement permet de gagner environ une dizaine d’années de marges de manœuvre.

    Une baisse de taux d’annuité à 1.5% repousse à elle l’apparition du premier déficit à l’année 2014 soit deux années supplémentaires par rapport au statuquo et permet de gagner 4 années de réserves.

    Dans ce cas, le taux de rendement implicite baisse sous l’effet des augmentations de salaire enfin de carrière et de l’augmentation des prestations dues aux années cotisées en plus. La modification des taux de cotisation et la baisse du taux d’annuité auront un impact sur les actifs cotisants uniquement. « La hausse des taux de cotisation respectivement 50 et 100% entraine soit une baisse du revenu disponible pour le cotisant de l’ordre de 12,5 et de 25%, soit une multiplication des cotisations patronales par 1,5 à 2 », note le rapport du cabinet Actuariat. Le changement des taux de cotisation assurera aussi un rééquilibrage des TRI (Taux de Rendements Implicite) qui baissent à 4 et 3% contre 6% dans l’option du statuquo. La couverture des engagements est également améliorée à plus de 40%.

    Quand à la baisse des taux d’annuité, elle entraîne une baisse du revenu du cinquième et des deux cinquièmes pour les nouvelles générations partant à la retraite. Elle se solde aussi par une baisse des taux de remplacement servis et des TRI.

    D son côté, le recul de l’âge de la retraite se soldera par un décalage dans le temps des départs massifs prévus pour les années 2010 – 2025. Les premiers déficits apparaîtront respectivement en 2015 en cas de départs à la retraite à 62 ans et 2019 si les départs sont programmés pour l’âge de 65 ans. L’épuisement es réserves est repoussé respectivement à 2022 et 2026. Reste que ces mesures conduisent à une augmentation des droits accordés du fait de la hausse des durées de cotisations avec des taux de remplacement à 90% en cas de départ à 62 ans et quasiment 100% pour l’âge de la retraite à 65 ans.

    Les modifications testées

    Dans les simulations réalisées, le cabinet Actuariat a testé l’impact des modifications de plusieurs paramètres. C4est le cas de la hausse des taux de cotisation, de 30% et 40% à partir de 2010 contre 20% en cas de statu quo. Autres éléments testés la baisse des taux d’annuité servis à 2 et 1.5% contre, l’augmentation de l’âge de la retraite à 62 et 65 ans à partir de 2010 contre 60 ans et l’augmentation du nombre de salaires pris en compte dans l’assiette de calcul des pensions aux 8 derniers salaires et aux 15 derniers salaires à partir de 2010 contre le dernier salaire.

    Le cabinet s’est également attardé sur l’impact d’une augmentation de la de la pension minimum à 50% du SMIG et de 66% du SMIG contre une somme forfaitaire de 7200 DH par an en cas de statu quo, la réduction du taux de remplacement maximum à 90 et 80% à partir de 2010 contre 100% ainsi qu’une réduction du taux de révision à 40% dès 2010 contre 50%.

    La réduction des frais de gestion de 20% également été testée. Pour le cabinet qui considère que les frais de gestion ne sont pas vraiment des paramètres de régimes, les efforts de réduction des charges de fonctionnement les feraient baisser de 20% dès 2010. Du coup, le solde de la caisse serait amélioré de 30 millions de DH en 2030.

    De quoi se payer un café et un gâteau fin, maigre?
    [justify][b]

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